Depuis un demi-siècle, les peintres haïtiens sont les meilleurs ambassadeurs d'Haïti. Alors que la presse internationale ne parle que de pauvreté et de désastre écologique, ils donnent l'image d'une culture haïtienne haute en couleurs, empreinte de mysticisme et de naïveté. "Haïti, seul peuple de peintre" comme disait André Malraux, exalte cette contribution positive, culturelle et artistique que chaque pays, si pauvre soit-il, peut apporter au reste du monde. D'autres hommes célèbres et férus d'Art comme André Breton et Aimé Césaire ont célébré l'art haïtien comme un phénomène unique au monde et ce caractère unique est encore inexpliqué.

Occupant une place essentielle dans la culture du pays, la peinture haïtienne est avant tout une peinture colorée, représentant des scènes de la vie d'hier et d'aujourd'hui. Connue avant tout pour son style naïf, elle a beaucoup de points communs avec la peinture africaine et se caractérise par la simplicité des formes et la multitude de couleurs.

Histoire de la République d'Haïti

L'Acte d'indépendance Haïti

A la tombée du jour, le 5 décembre 1492, Christophe Colomb, après avoir découvert l’archipel des Bahamas et Cuba, aperçut les contours voilés d’une grande « terre » qu’il présuma être l’île que lui avait décrit les indiens depuis de Cuba.

Le lendemain, Il fit jeter l’ancre au fond d’une rade merveilleuse qu’il appela la baie du Môle Saint Nicolas. Séduit par la beauté prenante de l’île dont les sites lui rappelaient les paysages de Castille, il lui donne le nom de Hispaniola. Haïti était divisée en six provinces ou petits royaumes, habités par les Indiens qui firent accueil aux Espagnols. Ceux-ci n’allaient pas tarder à découvrir cette paisible population par les rudes travaux de mines.

Claude Dambreville, un des représentants les plus populaires de l'art haïtien